La collision entre les technologies informatiques de l'information et les finances a donné naissance à un secteur appelé Fintech. Apprenez-en davantage sur ses fondations et l'écosystème des technologies financières dans cet épisode. Ce balado est disponible en anglais. Une traduction en français est disponible ci-dessous.
« Les technologies financières favorisent de nouveaux modèles d'affaires qui créent de la valeur pour les clients et permettent aux petites entreprises d'être concurrentielles dans un secteur qui, nous le savons, a été jusqu'à présent dominé par les grandes institutions financières. » Hamid Nach
Hamid Nach est professeur de gestion des technologies d'affaires à l'Université du Québec à Rimouski, campus de Lévis. Il est cofondateur d'Accent Numérique, un laboratoire axé sur la transformation numérique dans les organisations et cofondateur de FinteQC, la conférence canadienne des Fintech et de l'Insurtech. Hamid Nach est titulaire d'un baccalauréat ès sciences en physique (Université M5, Rabat), d'une maîtrise et d'un doctorat en systèmes d'information de gestion (UQAM).
Université du Québec à Rimouski
Réglementation européenne des services de paiement électronique
Perspectives du secteur bancaire
Les moteurs de la technologie Fintech
Automatisation des processus robotisés
Bac à sable réglementaire de la CSA 2017
Encaisse à sable entre le Canada et Taïwan
Étude de cas Bitaccess Ie-Knowledge Hub
DeFi ou services bancaires décentralisés
Présentation de la chaîne de blocs
Protocole Blockchain — comment ils fonctionnent
Contrats intelligents Blockchain
Contrats intelligents Blockchain #2
Les banques Challenger au Canada
Chasse au marché S02 Ep03 - Transcription de Hamid Nach
Thierry Harris : Bonjour, Thierry Harris est ici. Dans cet épisode de Market Hunt, nous allons en apprendre davantage sur les technologies financières.
Hamid par : Les technologies financières favorisent de nouveaux modèles d'affaires qui créent de la valeur pour les clients et permettent aux petites entreprises d'être concurrentielles dans un secteur qui, nous le savons, a été jusqu'à présent dominé par les grandes institutions financières.
Thierry Harris : Je crois que notre capacité à comprendre l'industrie des technologies financières est une étape.
pour comprendre la transformation de post-industriel de l'économie à numérique
un.
À mesure que les banques traditionnelles ouvrent leurs API, il existe d'énormes possibilités de croissance dans tous les segments de services financiers. Un écosystème émergent d'entreprises de technologie financière sont toutes
s'efforcer de servir une clientèle qui place la bonne expérience client en tête de liste de ses priorités. Qu'il s'agisse de choisir où obtenir des prêts, transférer de l'argent, investir, déposer de l'épargne ou payer des factures, la banque de nos parents est révolue pour de bon.
Cette transformation spectaculaire a un impact sur le capitalisme tel que nous le connaissons et elle influencera la façon dont toutes les industries font des affaires au même moment.
Dans la partie 1 de 2 de cette série Market Hunt Fintech, nous examinons les fondements de l'écosystème de l'industrie des technologies financières avec le professeur Hamid Nach de l'Université du Québec, restez à l'affût.
[musique de la chanson d'introduction]
Nick Quain : L'entrepreneuriat est difficile, il faut y avoir du soutien.
Andrew Casey : Nous devons fondamentalement apprendre à vivre notre vie différemment. Nous ne pouvons pas continuer comme nous l'avons fait.
Thierry : Si vous aviez toutes les heures du monde, dont nous sommes limités à 24 ces jours-ci, jusqu'à présent.
Marie-Ève Ducharme : En fait, nous avions tort, [rires] c'est un marché incroyable.
Rune Kongshaug : Je tombe amoureux, facilement.
Thierry : Vrai. Nous avons des idées assez intéressantes ici.
Andrew Casey : Nous avons tout résolu, Thierry : [rires] Nous avons tout résolu. [mettre fin à la musique de la chanson d'introduction]
[début de la promotion]
Narration : Et maintenant un message de notre commanditaire, IE-KnowledgeHub.
IE-KnowledgeHub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international. Regardez des études de cas vidéo, écoutez des podcasts et bien plus encore !
Si vous êtes un professionnel de l'éducation à la recherche de contenu de cours, un universitaire
chercheur à la recherche de matériel de recherche ou quelqu'un qui s'intéresse à l'innovation commerciale, consultez IE-KnowledgeHub.
IE-KnowledgeHub met l'accent sur les écosystèmes d'innovation et les entreprises qui commercialisent leurs technologies sur les marchés internationaux. Écoutons un VÉtude de cas vidéo avec caméras Nuvu.
Marie-Ève Ducharme : Nous avons travaillé ensemble pendant 6 ans, et je gérais ses projets. J'ai vu les premières données de l'invention d'Olivier et nous avons décidé de présenter ses données lors d'une conférence internationale en astronomie.
Narrateur : Il s'agit de Marie Eve Ducharme, chef de la direction Caméras Nuvu. Nuvu fabrique l'appareil photo le plus sensible au monde, capable de voir un seul photon de lumière. Ducharme évoque les origines de Nuvu, qu'elle a fondée avec son partenaire d'affaires Olivier Daigle. La technologie de Nuvu suscite très tôt l'intérêt de la NASA.
Marie-Ève Ducharme : Ils voulaient un prototype le plus tôt possible parce qu'ils
nous essayons d'avoir ces performances pendant des années, et ils n'ont pas été en mesure de le faire. Nous savions à ce moment-là que nous avions quelque chose d'intéressant.
Narrateur : La NASA était intéressée et Nuvu a ainsi réussi à surmonter le premier obstacle auquel sont confrontées de nombreuses entreprises technologiques émergentes, résolvant un problème tangible auquel leurs clients étaient confrontés.
Marie-Ève Ducharme : Dans le domaine de l'astronomie, ils sont des partenaires parfaits pour faire de la recherche et du développement. Ils veulent avoir une technologie de pointe, la meilleure
le temps, alors ils vont payer pour que vous développez à un moment donné les limites de votre technologie.
Narrateur : Le domaine de l'astronomie offrait à Nuvu de grandes opportunités, mais comment pourraient-ils commercialiser cela en une entreprise à part entière ?
Apprenez-en plus à la fin de l'émission. Pour consulter l'étude de cas vidéo sur les caméras Nuvu, visitez ie huphen knowledgehub.ca
[Fin de la promotion]
Thierry Harris : L'émergence des technologies financières dans le secteur des services bancaires à la consommation pousse
les banques doivent transformer l'essence même de ce qu'elles sont et de ce qu'elles font. Le premier modèle numérique a changé les institutions bancaires pour toujours. Les plateformes numériques intelligentes offrent une expérience utilisateur supérieure. Les banques tentent de se mettre à jour et d'adopter un
une approche davantage axée sur la technologie et axée sur le consommateur.
Le secteur bancaire canadien hautement réglementé est robuste. Le système financier canadien fonctionne comme il se doit. Elle fournit les services de crédit, de liquidité, de paiement et de règlement nécessaires pour faire face aux répercussions économiques de la COVID‑19 et se préparer à la reprise économique qui suivra. Les principales institutions financières du Canada sont suffisamment solides pour faire face à ces conditions difficiles, y compris ce qui suit :La Banque du Canada a inventé
« perturbations opérationnelles ».
Mais ce système ne fonctionne que s'il contient de l'argent pour le sauvegarder. Il est peu probable qu'un grand nombre de Canadiens déplacent de sitôt une part importante de leurs finances à l'extérieur des six principales banques. Les taux d'adoption des technologies financières ont bondi, passant de seulement 18 % en 2017 à 50 % en
2019. C'est tout de même quatorze points de moins que la moyenne mondiale, qui se situe à 64 %.
Les entreprises de technologie financière au Canada sont nettement désavantagées lorsqu'elles sont en concurrence avec
ces géants, tout comme les consommateurs qui réclament des services plus conviviaux.
Mais l'aspect positif est que pour que les banques demeurent pertinentes, elles doivent s'adapter à
les progrès technologiques, de peur que leurs parts de marché dans divers secteurs ne soient pas braconnées par des entités non bancaires. Ces entités ont adopté les technologies financières à un degré plus rapide dans les domaines suivants :
leur interface client par rapport aux banques traditionnelles. Cet avantage ne fera qu'accroître leur part de marché à mesure que les banques perdent des clients à la recherche d'une meilleure expérience utilisateur.
Les organismes de réglementation favorisent ce marché émergent en ouvrant les marchés de crédit et en créant des technologies financières visant à favoriser des choses comme le prêt entre pairs. Celles-ci ont été légales dans le
au Royaume-Uni et aux États-Unis pendant plus d'une décennie, avec des résultats atténués pour les entreprises qui s'engagent dans ce type d'entreprise.
Pour que nous puissions apprécier les possibilités et les défis auxquels font face les banques
l'industrie en matière de fintech, et pour les étudiants et entrepreneurs qui souhaitent en savoir plus sur ce domaine, nous avons invité le professeur Hamid Nach, de l'Université du Québec à Rimouski. Nach est le cofondateur de Accent Numérique, un groupe axé sur la transformation numérique dans les organisations et cofondateur de FineQc, les dates de la conférence 2021 de l'OMS seront incluses dans les notes de l'émission.
Écoutons la conversation :
Thierry Harris : Merci beaucoup d'être parmi nous aujourd'hui. Dites-nous un peu plus pour les non-initiés, les Fintech. Qu'est-ce que c'est exactement ?
Hamid par : En fait, les technologies financières font référence à une industrie qui utilise ces technologies émergentes pour offrir des services financiers novateurs aux clients.
[intermède musical]
Les technologies financières favorisent de nouveaux modèles d'affaires qui créent de la valeur pour les clients et permettent aux petites entreprises d'être concurrentielles dans un secteur qui, nous le savons, a été jusqu'à présent dominé par les grandes institutions financières.
[intermède musical]
Thierry Harris : J'ai demandé au professeur Nach quel était l'impact de ces technologies perturbatrices.
[intermède musical]
Hamid par : Au début, tout le monde parlait de perturbation, quelqu'un a encore un peu plus annoncé le décès des banques et des compagnies d'assurance établies telles que nous les connaissons. Eh bien, ça ne s'est pas produit.
En quelques années, le discours sur la perturbation est passé de la perturbation à celui de la collaboration, des partenariats parce que, après tout, les banques en place et les banques établies ont rapidement saisi les défis, ainsi que les possibilités et ont commencé à investir dans cette industrie.
[intermède musical]
Ce que nous voyons maintenant, c'est que oui, il y a des entreprises fintech émergentes qui sont devenues des acteurs importants de l'écosystème Fintech, mais nous voyons également des institutions financières établies adopter la Fintech soit en creusant leur propre voie par l'innovation, soit en établissant des relations solides avec une start-up. L'idée est que nous sommes passés d'un discours sur la perturbation à un discours de collaboration et de partenariat.
[intermède musical]
Thierry Harris : C'est un peu simpliste de dire que les banques sont soudainement arrivées à Cum-Bay-Yaa avec des entreprises en démarrage agressives. Il semble qu'au lieu de concurrencer les banques du côté des utilisateurs, les entreprises de technologie financière en démarrage permettent aux banques canadiennes de devenir plus efficaces sur le back-end. Nous en donnerons un exemple dans la partie 2 de notre série de technologies financières, mettant en vedette une jeune entreprise de technologie financière appelée Manzil.
[intermède musical]
J'ai demandé à Nach quels étaient les moteurs du marché pour l'adoption par les utilisateurs de la technologie financière.
[intermède musical]
Hamid par : Eh bien, c'est une bonne question... il est certain que les technologies, comme l'intelligence artificielle, les technologies mobiles, le Web et l'informatique en nuage ont aidé.
Ce n'est qu'une partie de l'histoire parce qu'il y a au moins deux autres facteurs qui doivent être pris en considération. Tout d'abord, la Crise financière de 2008, et le second concerne les attentes des clients.
Si nous revenons à la crise financière de 2008, qui a ébranlé d'une manière ou d'une autre la confiance, disons, des clients envers les institutions financières, et les gens croient qu'ils méritent mieux. Il n'est pas surprenant, en fait, que de nombreux experts financiers qui ont été licenciés ou mis à pied au cours de cette période aient créé leurs propres sociétés de technologie financière en puisant dans les endroits où les banques ont fait faillite et que cela a fonctionné.
Premièrement, la crise de 2008 a ébranlé la confiance dans le système financier, mais ce défi est devenu une occasion. Deuxièmement, en ce qui concerne les attentes des clients, elles ont certainement évolué et certainement pas au même rythme que ce que l'établissement offre.
Les clients se sont habitués à l'immédiateté, à la transparence et à la valeur avec la présence du mobile, par exemple, et c'est exactement ce que les sociétés Fintech offraient, l'immédiateté, la transparence et la valeur. Lorsqu'il s'agissait de paiements, d'investissements ou d'épargne, par exemple, ils offraient des services sans friction.
Il était naturel pour le client d'adopter et de constater, par exemple, que le taux d'adoption de ces solutions novatrices augmentait d'année en année parce qu'il y avait de la valeur.
Thierry Harris : Eh bien, c'est très intéressant de voir que la courbe technologique s'est produite avec le Big Bang, je suppose qu'on pourrait appeler ça, avec le début de la Grande Récession.
En même temps que la technologie mobile devenait de plus en plus présente, les gens voulaient faire des opérations bancaires sur leur téléphone. Ils ont des attentes différentes en termes de valeur, de transparence, d'économies et de transactions sans friction. Quels types de problèmes les technologies fintech résolvent-elles pour leurs clients ?
Hamid par : Je peux grossièrement classer ce genre de problèmes en deux segments. Un segment traite des problèmes des clients finaux et l'autre des problèmes des banques et des compagnies d'assurance.
En ce qui concerne les problèmes des clients, nous pouvons voir qu'en tant que modèles d'affaires interentreprises à clients, B2C ou business to client, les entreprises de Fintech qui opèrent selon ce modèle ou qui s'attaquent à ce défi offrent des services financiers directs à leurs clients finaux.
Ces services peuvent être liés, par exemple, aux paiements, aux emprunts ou à la gestion de patrimoine, etc. Certaines entreprises de technologie financière peuvent même fonctionner selon ce que nous appelons un modèle B2B2C, ce qui signifie interentreprises à clients. Dans ce cas, ils offrent ce genre de service à un client final, mais le service en soi est offert par les fournisseurs. Certains se réfèrent même à ce modèle d'affaires comme étant un modèle de marque blanche.
Les entreprises de technologie financière de ce segment s'attaquent à certains problèmes liés au fonctionnement des banques, tels que, par exemple, la notation ou l'identification de crédit, la cybersécurité, la réglementation, etc.
[intermède musical]
Thierry Harris : Comme vous l'avez mentionné, deux segments différents touchent vraiment que les problèmes des utilisateurs finaux, essentiellement les clients qui utilisent les téléphones mobiles, sont les utilisateurs finaux qui sont des clients des banques. Vous avez mentionné que parfois, ils les étiquettent en blanc et cela va bien avec votre idée de collaboration plutôt que de pure perturbation lorsqu'ils offrent leur technologie et qu'elle est distribuée par les banques multinationales qui sont là. Très intéressant. Ils résolvent également les problèmes intra-B2B, comme vous l'avez mentionné, la notation de crédit et l'identification. Ensuite, ils ont une incidence sur le comportement de leurs utilisateurs finaux.
Hamid par : Certainement.
Thierry Harris : Qu'est-ce que les technologies financières changent dans le comportement de ses utilisateurs finaux ? [intermède musical]
Hamid par : Les entreprises de technologie financière sont, en fait, influencées par les comportements des clients lorsqu'elles conçoivent des services financiers qui répondent à leurs attentes. Nous devons garder à l'esprit qu'en même temps, le comportement des gens est façonné par ces services au fur et à mesure qu'ils évoluent et qu'ils adoptent ou sont adoptés. Donnons un exemple. Si une personne opte, par exemple, pour un outil de budgétisation qui suit les dépenses, gère les investissements, gère le pointage de crédit, etc., la personne qui adopte cette application ou cette solution, soi-disant, prendra des décisions en fonction des informations dont elle dispose.
Si vous ajoutez une couche de gamification, ce qui signifie qu'une personne gagne des points lorsqu'elle atteint des cibles prédéfinies, cela ouvre de nouvelles façons de comportements. Comme la personne est plus consciente de ses dépenses, elle est en même temps davantage guidée par la logique de la ludification. Ensuite, bien sûr, nous verrions comment les Fintech peuvent façonner le comportement des clients et ce que j'ai donné juste un exemple de la façon dont une application Fintech ou une solution Fintech peut influer sur le comportement des clients.
[intermède musical]
Thierry Harris : L'étude de la gamification des services avec des clients qui gagnent des points et des récompenses en est encore à ses débuts.
Beaucoup plus de recherches sont nécessaires dans ce domaine pour voir comment les services financiers de jeu pourraient avoir une incidence sur les prêts, les assurances, les investissements et les domaines non traditionnels, comme lorsque le gouvernement accorde du crédit aux chômeurs ou aux retraités. Nous n'en sommes qu'au début de ces conversations qui impliquent toutes sortes de possibilités de collaboration intersectorielle entre les industries des technologies financières, des InsuranceTech, de l'Intelligence artificielle et des jeux vidéo.
Cette notion de services de jeu s'inscrit parfaitement dans l'état d'esprit des milléniaux et des zoomers. Ces personnes ont grandi avec les jeux vidéo et pourraient être incités à adopter des applications financières qui mettent l'accent sur des éléments inclus dans les jeux vidéo.
Restez à l'écoute pour en savoir plus à ce sujet dans les prochains épisodes. Revenons maintenant à l'écosystème Fintech. J'ai demandé à Nach de donner plus de détails à ce sujet.
Hamid par : L'écosystème des technologies financières est très diversifié, mais certains acteurs clés en font partie. Bien sûr, il y a les startups Fintech, qui sont à l'origine du changement dans le secteur financier. Bien sûr, il y a aussi les titulaires, les banques établies et les compagnies d'assurance qui existent depuis des décennies maintenant. Les titulaires sont des acteurs clés parce qu'ils deviennent des partenaires d'heures supplémentaires. Nos entreprises de technologie financière prendraient naturellement en compte le nombre d'acteurs clés.
La plupart d'entre eux ont, soit dit en passant, des laboratoires d'innovation et que nous pouvons également considérer comme des acteurs clés parce qu'ils stimulent l'innovation au sein de ces institutions. Certains d'entre eux, le laboratoire d'innovation, travaillent en étroite collaboration avec des entreprises en démarrage de la Fintech ou d'autres laboratoires pour développer leurs propres services financiers novateurs. Bien sûr, en plus de cela, il y a des organismes de réglementation. Les organismes de réglementation sont, en fait, des institutions gouvernementales dont la mission est de réglementer les secteurs financiers.
Il y a, bien sûr, les investisseurs et les accélérateurs qui sont aussi des acteurs clés. Le dernier, mais non le moindre, concerne les universités, parce que je crois que les universités ont un rôle majeur à jouer en matière d'éducation et de recherche également.
[intermède musical]
Thierry Harris : Nach fait partie d'un groupe croissant de chercheurs qui travaillent sur la recherche fondamentale dans cette industrie naissante. La valeur marchande des grandes entreprises de technologie financière atteignant 1 000 milliards de dollars en 2020, d'autres recherches sont nécessaires au niveau universitaire pour répondre aux demandes des employeurs dans ce domaine. Nach organise chaque année une conférence sur les technologies financières et les technologies d'assurance, FinTechQC, pour aider à rassembler divers intervenants de l'industrie. Il explique ce qui suit :
[intermède musical]
Hamid par : Nous avons donc absolument besoin de programmes d'éducation. Nous contribuons à la communauté par cette conférence parce que ce que nous voulons, c'est rassembler des personnes de différentes sphères de différents écosystèmes technologiques... des chercheurs, des étudiants au doctorat, des étudiants à la maîtrise, des entrepreneurs, des DSI.
Tous ces partenaires peuvent discuter et partager leurs idées, partager leur expérience, réseauter et apprendre les uns des autres. C'est l'idée qui sous-tend la conférence sur les technologies financières, et nous avons réussi jusqu'à présent. Certes, il y a place à l'amélioration, mais nous avons réussi jusqu'à présent à amener cette communauté et à établir un terrain d'entente entre les chercheurs et les praticiens.
[intermède musical]
Thierry Harris : Il semble que la diversité des points de référence, comme vous pouvez les appeler, que vous ayez affaire à des spécialistes des TI, que vous ayez affaire à des spécialistes de la finance, que vous ayez affaire à des spécialistes du marketing, que vous ayez affaire à des spécialistes du comportement des consommateurs ou que vous ayez affaire à des spécialistes de l'innovation, qui apporte vraiment un ensemble diversifié de parcours sur le plan de l'éducation, du point de vue de l'expérience de l'industrie, semble être ce que l'université a, qu'elle puisse faire. Vous semblez le faire avec votre initiative là-bas. Merci de l'avoir fait, c'est vraiment intéressant.
En ce qui concerne le marketing des Fintech, les banques ont un certain marché, ce sont les gens qui ont de l'argent, évidemment, qui ont de l'argent à mettre dans une banque qu'elles vont s'en prendre. Je me souviens des premiers stades de la cryptomonnaie, avec Bitcoin, de certains des arguments que les entrepreneurs donnaient ou disaient : eh bien, nous avons X milliards de personnes sur la planète et X milliards de personnes qui ne sont pas banancaires. C'était un facteur important d'investir dans certaines de ces premières entreprises en démarrage. Cependant, ils se sont vite rendu compte que ce que les banques auraient pu savoir depuis le début, c'est que si les gens n'ont pas d'argent, ils pourraient ne pas être les bons clients à prendre en compte.
En ce qui concerne les solutions marketing destinées aux clients, comment les entreprises Fintech abordent-elles cette question ? Que font les FinTech pour commercialiser leurs services auprès de leurs clients ?
[intermède musical]
Hamid par : Merci, Thierry pour la question. C'est une bonne initiative parce que, comme toute entreprise entrepreneuriale, vous savez que le défi consiste à obtenir des clients et à accroître la clientèle, et comment instaurer la confiance. Certaines entreprises en démarrage font à l'ancienne, en frappant aux portes avec les titulaires et en présentant leurs produits, espérons-le, pour les convertir en clients et cela fonctionne. D'autres investissent dans ce que nous appelons le marketing de contenu et dans l'éducation de leurs clients potentiels, par exemple, par des webinaires, des billets de blogue ou des vidéos.
D'autres entreprises fintech peuvent choisir de présenter leurs produits lors de conférences, par exemple, et lors d'événements nationaux et internationaux axés sur les Fintech... Ces entreprises utiliseront leur réseau pour promouvoir les activités et le produit de la start-up. En fin de compte, c'est un réseau qui se promeut.
Thierry Harris : Voici quelques-uns des principaux facteurs technologiques à l'origine de l'impact des technologies financières :
Intelligence artificielle, Technologie Blockchain et Automatisation des processus robotisés. Peut-être qu'aucune autre industrie n'a été autant touchée par les progrès technologiques dans ces domaines. L'avantage technologique des grandes technologies s'est révélé trop tentant pour qu'elles restent à l'écart. Ils ont plongé et font des vagues. Les services de traitement des paiements tels que Google et Apple Pay sont-ils le point de départ de futurs services bancaires et de crédit à part entière ? Le temps nous le dira.
J'ai interrogé Nach sur les raisons qui ont motivé le passage des grandes technologies dans ce domaine. [intermède musical]
Hamid par : Eh bien, la première chose est qu'ils ont des poches profondes, [rires] ils ont un budget pour le faire, et ils ont l'équipe, l'expertise pour le faire, mais la chose principale qu'ils ont, c'est qu'ils ont les données et qu'ils ont des données sur chacun de nous. Prenons, par exemple, Amazon. Il leur est facile d'adapter ou de créer un produit adapté à leurs clients. Ils ont le budget, ils ont de l'argent, ils ont des données.
Certaines personnes pourraient parler de cela comme de l'uberisation de l'argent, mais de toute façon, c'est le débat que nous pouvons poursuivre et nous pouvons aborder là-dessus. Étant donné que ces grandes entreprises ont les ressources nécessaires pour créer de telles applications et qu'elles sont dans l'économie numérique, elles investissent naturellement et prennent ce code.
[intermède musical]
Thierry Harris : Avec leur vaste base d'utilisateurs et les données sur chacun d'entre nous, les grandes technologies semblent prêtes à poursuivre le marché des services financiers pendant un certain temps, si elles ne sont pas décomposées par les organismes de réglementation au préalable. Les organismes de réglementation joueront donc un rôle clé dans l'élaboration de l'avenir des technologies financières. Nach élabore.
[intermède musical]
Shamid : c'est une question importante parce que les organismes de réglementation ont un rôle clé à jouer pour stimuler l'innovation. Certains organismes de réglementation ont même construit ce qu'ils appellent des bacs à sable réglementaires. Ce bac à sable réglementaire permet aux entreprises en démarrage de Fintech de croître en pleine conformité avec la réglementation.
[intermède musical]
Thierry Harris : En 2017, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont lancé un règlement
bac à sable favoriser l'innovation dans le secteur des services financiers.
Le concept de « bac à sable » permet aux entreprises de services financiers de mettre à l'essai des produits et services novateurs sans avoir besoin d'une approbation réglementaire complète d'une manière qui protège également les investisseurs.
Par exemple, les entreprises peuvent être autorisées à tester des innovations auprès d'un auditoire limité ou en vertu d'une exemption à durée limitée. La première province du Canada à adopter un bac à sable est l'Ontario, suivie de la Colombie-Britannique et du Québec.
Le bac à sable réglementaire de la CSA est ouvert aux innovations dans un large éventail de domaines. Cela comprend des modèles qui utilisent l'intelligence artificielle (IA) pour générer des recommandations commerciales, des entreprises basées sur la blockchain, des entreprises technologiques de réglementation et d'autres innovations. Les organismes de réglementation provinciaux et fédéraux ont signé des ententes avec le Royaume-Uni, l'Australie et plus récemment Taïwan. Pour en savoir plus sur les sandbox réglementaires, consultez la section liens des épisodes sur la page de l'émission de cet épisode. Revenir à la conversation.
[intermède musical]
Hamid par : Certains peuvent penser que les organismes de réglementation constituent un obstacle à l'innovation, mais en même temps, nous devons garder à l'esprit que les organismes de réglementation ont un rôle clé à jouer pour maintenir la stabilité du système parce que lorsque les choses rebondissent, ils protègent les
client. Nous devrions également considérer les organismes de réglementation comme le moteur de l'innovation dans le domaine des technologies financières.
Thierry Harris : Eh bien, c'est toujours la question. Encore une fois, pour en revenir à la crypto-monnaie, nous avons eu quelques exemples même sur notre centre de connaissances IE avec le
Cas Bitaccess, où il s'agissait d'une jeune équipe qui construisait un guichet automatique Bitcoin, et nous leur avons posé la question en 2014 : « Aimeriez-vous que cette industrie soit plus réglementée ? La réponse de tout le monde était vraiment à ce moment-là, oui parce que cela lui donne de la crédibilité. Il lui accorde également la confiance en ce qui concerne l'adoption par les utilisateurs.
Comme nous le savons, comme vous le dites, la réglementation contribue à stimuler l'innovation, en créant ces zones économiques spéciales, comme nous le voyons dans certains endroits en Chine, et elles sont également en place. Il serait très intéressant de voir quelle est l'innovation dans ce cadre réglementaire pour aider à stimuler cette innovation. Qu'est-ce que les services bancaires ouverts ?
Hamid par : Eh bien, les services bancaires ouverts sont un sujet brûlant dans le secteur financier au cours des dernières années. Tout le monde parle de services bancaires ouverts. Quand nous aurons le système bancaire ouvert en particulier, celui du Canada, mais d'abord, qu'est-ce que le système bancaire ouvert ? Le système bancaire ouvert, disons, est une sorte de pratique qui consiste en des données ouvertes par les banques. Cela signifie mettre les données à la disposition d'autres intervenants pour les traiter et en créer une nouvelle valeur.
La forme la plus avancée de les services bancaires ouverts sont ce que nous voyons, par exemple, aux États-Unis
Royaume. Ce qui s'est passé, c'est que le gouvernement a donné aux banques établies un délai fixe pour ouvrir les données, bien sûr, chaque année, et les mettre à la disposition des autres intervenants. Les entreprises de technologie financière, par exemple. Dans cette forme de banque ouverte, la banque devient alors une plateforme où les clients et les entreprises de technologie financière se rencontrent. Les clients font confiance à leurs banques pour leurs données financières et les entreprises de technologie financière créent des services à valeur ajoutée à partir de ces données.
Pensez-y comme une banque qui devient un magasin d'applications, probablement cette façon la plus facile de comprendre. Pensez-y comme un magasin d'applications, la banque devient un magasin d'applications. Vous vous abonnez à la banque, puis vous choisissez l'application que vous souhaitez installer en cours d'utilisation et chaque application représente un service financier particulier, par exemple un service de paiement, d'épargne ou d'investissement, etc.
Ce genre de banque ne peut pas se produire si la banque n'ouvre pas ses données en premier lieu. Ils ouvrent leurs données avec des technologies appelées API, c'est-à-dire des interfaces de programmation d'applications, et il y en a... C'est une façon extrême de faire des services bancaires ouverts, mais il existe des formes conservatrices de services bancaires ouverts, ce que nous pouvons dire que nous faisons au Canada où les banques, par exemple, n'ouvrent alors les données qu'à certains partenaires prédéfinis. Par exemple, probablement à une entreprise de technologie financière. Ils peuvent partager leurs données avec une société de technologie financière qu'ils ont acquise ou avec d'autres banques, par exemple, pour des paiements, des règlements, etc.
Certaines personnes disent, eh bien, ce n'est pas vraiment des services bancaires ouverts. Nous faisons cela depuis des décennies et nous ne pouvons pas appeler cela des services bancaires ouverts, mais parce que... Pourtant, le système bancaire ouvert, nous pouvons le voir à plusieurs niveaux. Le plus extrême est celui où la banque ouvre ses données à des partenaires. La plus conservatrice est qu'une banque n'ouvre ses données qu'à certains partenaires prédéfinis au moyen de connexions sécurisées et de plateformes sécurisées. C'est ce qu'est le système bancaire ouvert.
Thierry Harris : Je tiens donc à ce que cela soit clair. Les banques ouvertes ont recueilli des quantités massives d'informations au fil des ans sur le comportement des consommateurs de leurs clients en termes de dépenses, de quoi ils dépensent, combien ils économisent, les cotes de crédit moyennes de tout le monde, quel est l'endettement moyen, je suppose, on pourrait dire que c'est l'un d'entre eux, les banques possèdent beaucoup de maisons et beaucoup de biens immobiliers et sont des partenaires dans ce domaine, certainement.
Vous dites qu'au Royaume-Uni, ils ont commencé à fixer une date limite pour que les banques ouvrent complètement tout cela afin que l'écosystème Fintech puisse tirer parti de ces données, puis offrir de nouvelles applications et services basés sur les tendances mises en évidence par ces données et être en mesure de fournir des services plus ciblés aux différentes parties prenantes de cet écosystème, qu'il s'agisse des banques elles-mêmes ou des utilisateurs finaux. Au Canada, nous n'en sommes pas encore à cette étape ouverte, dans le sens où nous sommes peut-être encore en train de jeter un coup d'œil un peu par la fenêtre, nous avons ouvert le rideau, mais nous n'avons pas encore ouvert la fenêtre complète.
Hamid par : La façon dont vous l'avez dit est la bonne. Au Canada, comme vous l'avez dit, nous n'y sommes pas encore, mais il y a des discussions sur ces comités. Même aux gouvernements fédéral et provinciaux, il y a des discussions sur la façon dont nous pouvons faire des services bancaires ouverts à la façon canadienne. Je crois que c'est un travail en cours. Certainement, quelque chose à surveiller dans les années à venir. Certainement, nous verrons une version canadienne des services bancaires ouverts. Probablement pas la même chose que Singapour ou le Royaume-Uni, mais il y en aura certainement un à venir. Nous verrons à quoi cela ressemblera dans les années à venir.
Thierry Harris : Quelque chose de fascinant. Vraiment intéressant. Quels sont les moteurs de ce système bancaire ouvert ? S'agit-il d'argent et d'une répartition plus équitable dans l'ensemble de la population ? Est-ce pour l'accès à des prêts de microcrédit ? S'agit-il de meilleures cotes de crédit ou de moyens plus précis de mesurer la probabilité que les gens remboursent leurs prêts ? Quel est le moteur de cette idée de banque ouverte ?
Hamid par : C'est tout ce que vous avez dit Thierry. Parce que nous parlons de services bancaires ouverts parce qu'il y a certainement une valeur pour les clients. Lorsqu'une banque ouvre ses données au moyen d'API, comme je l'ai dit, et qu'elle devient une plateforme... En passant, nous appelons cela la platformification du processus. La banque a une plateforme, certaines personnes l'appellent banque comme plateforme, d'autres l'appellent platformification. Il s'agit d'une banque de devenir une plateforme et de laisser
Les entreprises de technologie financière construisent et proposent des services, des applications et des services financiers en fonction des données dont elles disposent.
Ce qui se passe, c'est que lorsque nous créerons de nouveaux intermédiaires, parce que je parle ici des entreprises de technologie financière, nous puiserons dans ces données et proposeront des services financiers. Ce que vous constateriez, c'est que nous créons de nouveaux intermédiaires, nous créons de la valeur à partir de ces données partagées et ces intermédiaires sont, bien sûr, des entreprises Fintech qui exploitent ces données et proposent des services financiers. Il est difficile pour la banque de battre tous ces joueurs. Je crois que nous sommes d'accord.
L'idée est que, comme vous le savez, si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les. L'idée derrière la platformification et le partage des données, tout est une question de client à la fin. Laissez le client choisir la meilleure offre qui soit.
[intermède musical]
Thierry Harris : Bien sûr, un point important que nous devons mentionner est que les banques ont besoin du consentement des clients avant de partager ces données. Ouverture du système britannique en se basant sur ce consentement partagé pour tenir les clients au courant.
Le système bancaire ouvert ou le financement ouvert consiste à ce que les banques et les technologies financières utilisent un ensemble commun de normes pour améliorer les résultats financiers de leurs clients. Pour ce faire, les technologies financières et les banques partagent des données sur les transactions effectuées au sein de leur écosystème.
Alors que le nombre de personnes utilisant des applications et des services bancaires ouverts continue d'augmenter, l'industrie soutient qu'elle peut offrir de la valeur aux utilisateurs en utilisant les données acquises lors de leurs transactions sur des plateformes bancaires ouvertes.
Du point de vue de l'utilisateur, imaginez pouvoir passer d'une institution financière à une autre sans aucune contrainte ? Pensez-y.
Revenir à l'entrevue. [Interlude musical]
Thierry Harris : .Une tendance en matière d'innovation, je crois, non seulement pour l'industrie des technologies financières, mais je vois que cela se produit également dans l'industrie des sciences de la vie, avec certaines des façons dont les grandes multinationales ouvrent également leurs filières d'innovation, simplement en disant : « Voici le problème, allez-y et aidez-nous à trouver la solution. S'ils peuvent le gamifier en plus de ça, c'est encore mieux. C'est vraiment un truc avant-gardiste.
Nous allons parler de la promotion de l'inclusion dans le système financier. Qu'est-ce que l'inclusion signifie pour cela, et pourquoi est-ce quelque chose d'important ?
Hamid par : Malgré le fait qu'il soit presque évident que la plupart des gens peuvent ouvrir un compte bancaire pour commencer à payer avec une carte de débit ou de crédit, la vérité est qu'il y a des millions et des millions de personnes, même dans les pays développés, qui ne peuvent pas avoir de compte bancaire ou emprunter de l'argent, par exemple, parce qu'elles n'ont pas d'antécédents de crédit, par exemple. Vous pouvez également penser à des personnes dans certaines régions des pays en développement où il n'y a pas d'infrastructure informatique solide, par exemple, pour soutenir les opérations bancaires.
Vous pensez peut-être aussi aux réfugiés ou même à certains groupes de personnes qui ne peuvent pas utiliser certaines formes de services financiers en raison de leurs croyances religieuses. Pensez également à tous les travailleurs qui veulent transférer de l'argent à l'étranger à leur famille et qui n'ont pas les moyens de payer les frais de transaction facturés par la banque. Pensez à toutes ces personnes.
Comme vous l'avez dit tout à l'heure, ces personnes sont dirigées vers les personnes non banancées ou sous-banquées, et les personnes non banancées et sous-banquières sont souvent sous le radar des banques établies et des compagnies d'assurance.
Heureusement, ce que nous constatons, c'est que certaines entreprises de technologie financière prennent ces défis et ces lacunes très au sérieux. Il existe de nombreuses entreprises de technologie financière qui ont permis à ces personnes de faire facilement ce que le reste d'entre nous considère comme une routine quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. C'est le but de notre inclusion financière, de permettre à ces personnes d'avoir les mêmes services que le reste d'entre nous peut naturellement avoir.
[intermède musical]
Thierry Harris Super intéressant là-bas. Pourquoi est-ce quelque chose qui est important ? Nous parlons tout le temps de capital, de capital, de capitalisme, de capital humain, les gens se déplacent d'un district réglementaire à l'autre. Difficile de faire ça, de passer d'un organisme de réglementation à l'autre
de district à l'autre et votre cote de crédit vous suivra, certainement. Ce sont là des considérations importantes dans notre société mondialisée, car les gens se déplacent d'un pays à l'autre, parce que les gens travaillent parfois pendant trois ans dans un pays, puis déménagent leur famille et tout va dans un autre pays.
Pourquoi cette inclusion et cette mentalité sont-elles importantes à avoir et à promouvoir, selon vous ?
Hamid par : C'est parce que l'inclusion est la valeur universelle. Tout au long de l'histoire, les civilisations sont admirées pour avoir considéré l'inclusion comme une valeur fondamentale. Je crois qu'il y a de la force dans l'inclusion et que l'inclusion financière ne fait pas exception.
[intermède musical]
Si vous aviez toutes les heures du monde, lesquelles, nous sommes limités à vingt-quatre ces jours-ci, jusqu'à présent.
[intermède musical]
Si vous avez des questions que vous voulez poser au public, quel genre de choses pensez-vous que les étudiants pourraient examiner en termes d'étude des technologies financières et de l'écosystème là-bas ?
Hamid par : Merci pour cette invitation. J'appelle ça une invitation parce qu'elle a ouvert la voie aux étudiants chercheurs, pour approfondir cela et, dans une certaine mesure, dans le domaine de la recherche. Il y a beaucoup de pistes de recherche qui peuvent être abordées dans ce domaine. Il est clair que le système bancaire ouvert a beaucoup de choses à ce sujet. Il y a de nouveaux concepts qui doivent encore être démystifiés. Nous parlons de défier le financement central de la vie. Nous parlons de la chaîne de blocs. Il défie et avance.
Thierry Harris : Défi ou Financement décentralisé est l'évolution des services bancaires ouverts et de la chaîne de blocs ou la nature décentralisée de la chaîne de blocs.
Le financement décentralisé est un réseau d'applications gérées par contrats intelligents. Les contrats intelligents sont des instructions de programmation fondées sur un protocole de la chaîne de blocs.
Les banques, qui sont de nature centralisée, tentent toujours de trouver comment se positionner par rapport à cette technologie.
Si vous avez des idées que vous aimeriez partager avec le milieu de la recherche à ce sujet, veuillez communiquer avec nous au Courriel : solutions@ie-knowledgehub.ca .
[intermède musical]
Hamid par : Le mobile, nous devons savoir comment intégrer la banque dans nos mobiles. Au Royaume-Uni, par exemple, on parle de défis pour les banques.
Thierry Harris: Selon une société britannique d'analyse de données Beauhurst, des banques challenger ou des néo-banques existent pour perturber les entreprises en place - des banques de grande rue comme Lloyd's, Barclays et HSBC. Ces challengers sont des fintechs qui ont l'intention de demander une licence bancaire, offrant des services ciblés à des marchés de plus en plus créneaux.
[Commencer la fin de la chanson]
Hamid par : Il y a beaucoup de choses à faire. Il s'agit d'une invitation. Je fais ça à toutes les communautés pour qu'elles approfondissent leur domaine de recherche. Il y a beaucoup de choses qui sont intéressantes. Il y a aussi beaucoup d'avenues et de conférences que nous pouvons partager, établir des liens avec nos pairs et rendre le monde meilleur.
Thierry Harris : « Les aspects économiques de l'avenir sont quelque peu différents. Vous voyez, l'argent n'existe pas au 24e siècle ». - Capitaine Jean-Luc Picard interprété par l'acteur Sir Patrick Stewart du film Star Trek : First Contact.
Mais ce n'est pas le 24e siècle, et pour l'instant, l'argent est encore bien réel.
Le professeur Nach nous a laissé de nombreux indices pour d'autres recherches, des bacs à sable réglementaires à la finance décentralisée, à la chaîne de blocs et aux services bancaires ouverts. Si vous avez d'autres recherches dans ce domaine, n'hésitez pas à nous écrire à solutions @ie hyphen knowledgehub.ca et nous ajouterons des liens vers notre page d'épisodes pour poursuivre la conversation.
L'impact de la Fintech, sa collision et sa fusion avec les banques de l'ancien monde, l'IA et l'industrie 4.0 promettent de changer l'avenir de la monnaie.
Les conséquences de ce changement auront une incidence sur notre génération et sur les générations à venir. Que ce soit positif ou négatif, c'est à nous tous de décider.
[début de la promotion]
Narrateur : Et maintenant, un dernier mot de notre commanditaire, le IE-KnowledgeHub.
IE-Knowledge Hub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international.
Si vous êtes un professionnel de l'éducation à la recherche de contenu de cours, un universitaire
chercheur à la recherche de matériel de recherche ou quelqu'un qui s'intéresse à l'innovation commerciale, consultez IE-Knowledge Hub.
Reprenons là où nous nous sommes arrêtés pour Nuvu Cameras, à la recherche d'une application commerciale pour leur technologie de caméra de pointe.
Marie-Ève Ducharme : Il y a 170 observatoires dans le monde, de sorte que vous pouvez éventuellement saturer ce marché. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur le domaine biomédical. Le grand défi de la commercialisation lorsque vous inventez un produit pour le domaine astronomique et que vous voulez développer la commercialisation pour le domaine biomédical est principalement de faire le pont entre ces deux mondes.
Narrateur : Nous sommes de retour avec Marie Eve Ducharme, PDG de Nuvu. Ducharme discute des défis liés à la commercialisation d'un produit hautement spécialisé pour deux produits très différents
marchés.
Marie-Ève Ducharme : Tout d'abord, la caméra a été inventée pour l'astronomie.
les applications et, bien sûr, les données provenant des étoiles n'ont pas convaincu les chercheurs biomédicaux. c'était donc un peu difficile d'attirer leur attention. Olivier et moi sommes deux jeunes.
entrepreneurs, il n'est pas nécessairement facile d'obtenir des clients potentiels pour qu'ils achètent votre appareil photo. Dans le domaine biomédical, ils veulent une technologie éprouvée parce que lorsqu'ils utilisent votre appareil photo, il doit fonctionner immédiatement.
Narrateur : En trouvant des chercheurs médicaux prêts à travailler avec la technologie de la caméra, Nuvu a pu percer le domaine biomédical. Ils ont travaillé avec des chercheurs du
Polytechnique Montréal pour installer sa caméra dans des systèmes que les chirurgiens utilisaient pour effectuer des chirurgies cérébrales. Ils étaient sur la bonne voie.
Marie-Ève Ducharme : Les gens qui utilisent notre technologie sont les
ambassadeurs pour qu'ils annoncent réellement nos produits. Parce que même si vous possédez le meilleur appareil photo au monde, trouver les premiers utilisateurs ou votre technologie est un défi de taille.
Narrateur : Vous avez écouté des segments de Étude de cas Nuvu Cameras,
disponible sur IE-KnowledgeHub. Pour en savoir plus sur le parcours de Nuvu, regardez leur dossier complet gratuitement sur c'est-à-dire le carrefour de connaissances par trait d'union, point ca.
[Fin de la promotion] [Afficher les crédits]
Market Hunt est produit par Cartouche Media en collaboration avec Seratone Studios
à Montréal et Podcasting contextuelle à Ottawa. Market Hunt fait partie du réseau IE Knowledge Hub. Le financement de ce programme provient du Conseil des ressources en sciences humaines du Canada. Producteurs exécutifs Hamid Etemad, Université McGill, Faculté de gestion Desautels et Hamed Motaghi, Université du Québec en Outaouais. Producteur associé Jose Orlando Montes, Université du Québec à Montréal. Producteurs techniques Simon Petraki, Seratone Studio et Lisa Querido, Pop up Podcasting. Afficher le consultant JP Davidson. Oeuvre de Melissa Gendron. Voix Over :
Katie Harrington. Vous pouvez consulter les études de cas de l'IE-Knowledge Hub sur
BIOTECanada ainsi que d'autres cas à l'adresse suivante : hyphen knowledgehub.ca. Pour Market Hunt, je suis Thierry Harris, merci de m'avoir écouté.
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