La reprise économique du Canada repose sur la mise à profit de technologies novatrices au service de la compétitivité. Dans quelle mesure le Canada est-il efficace dans la commercialisation de sa recherche ? Ce balado est disponible en anglais. Une traduction en français est disponible ci-dessous.
« Nous avons une qualité de vie vraiment privilégiée au Canada et pour maintenir cela, nous devons être à la fine pointe et dans la course à la technologie. C'est l'économie de l'avenir et nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers.
-Suzanne Grant
Suzanne Grant est la directrice générale du Alliance canadienne des technologies de pointe. L'Alliance est un groupe de dirigeants supérieurs qui accélèrent l'adoption et l'exportation des technologies émergentes canadiennes. CataAlliance crée des voies d'accès aux personnes, aux possibilités et aux fonds, améliore la collaboration en matière de politiques publiques et privées et amplifie la marque de la technologie canadienne. Suzanne est également coprésidente du Conseil sur la cybercriminalité et la cybercriminalité, un organisme conjoint de l'Association canadienne des chefs de police et de l'Alliance CataAlliance. Auparavant, elle a été cofondatrice et présidente de l'entreprise en démarrage de la technologie médicale iBionics. Suzanne a débuté sa carrière en tant qu'officier du génie dans l'armée canadienne.
Lacune en matière d'innovation au Canada
Alliance canadienne des technologies de pointe (ACTA)
Ie-Knowledge Hub : Étude de cas Bitaccess
Fonds pour la résilience et le rebond
Conseil national de recherches du Canada
Accélérateurs technologiques canadiens
Initiative des supergrappes canadiennes
Conseil canadien des innovateurs
Lettre du Conseil canadien des innovateurs — Premier ministre Trudeau
Épisode 15 CATA/Suzanne Grant/transcription
Thierry Harris : Bonjour les gens, Thierry Harris est ici. Aujourd'hui, à Market Hunt, nous survolons le Canada à une altitude de 10 000 pieds. Nous regardons ci-dessous.
[Avion survolant]
Salut ! Celle était très serrée.
Eh bien, en regardant vers le bas, je vois qu'il y a beaucoup de monde, il y a aussi beaucoup d'entreprises, d'universités, d'accélérateurs, de sociétés de capital-risque, de banques, d'avocats, de comptables, de scientifiques, de consultants, de fonctionnaires gouvernementaux, d'ingénieurs. Attendez ! Qu'est-ce que c'est ? C'est très difficile à définir, mais cela ressemble à un écosystème technologique canadien. Saviez-vous que la technologie canadienne a en fait une petite marque ? Nous sommes reconnus pour nos scientifiques de calibre mondial ! Mais comment en sommes nous à la commercialisation de cette technologie ? Allons-y trouver quelqu'un qui pourra nous en parler un peu plus !
[musique de la chanson d'introduction]
Nick Quain : L'entrepreneuriat est difficile, vous devez avoir du soutien là-bas.
Andrew Casey : Nous devons fondamentalement apprendre à vivre notre vie différemment. Nous ne pouvons pas continuer comme nous l'avons fait.
Thierry : Nous risquons de prendre du retard sur le plan de la qualité de notre économie et de la qualité des extrants que nous livrons au monde.
Marie-Eve Ducharme : En fait, nous avions tort, [rires] c'est un marché incroyable.
Rune Kongshaug : Je tombe amoureuse, facilement.
Thierry : Nous sommes en train de trouver des idées assez intéressantes.
Andrew Casey : Nous avons tout résolu,
Thierry : [rires] Nous avons tout résolu.
[Mettre fin à la musique de la chanson d'introduction]
[début de la promotion]
Narrateur : Et maintenant un message de notre commanditaire, IE-KnowledgeHub. IE-KnowledgeHub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international. Regardez des études de cas vidéo, écoutez des podcasts et bien plus encore !
Si vous êtes un professionnel de l'éducation à la recherche de contenu de cours, un chercheur universitaire à la recherche de matériel de recherche ou une personne intéressée par l'innovation commerciale, consultez IE-KnowledgeHub.
IE-KnowledgeHub met l'accent sur les écosystèmes d'innovation et les entreprises qui commercialisent leurs technologies sur les marchés internationaux.
Écoutons une étude de cas vidéo sur Bitaccess.
Moe Adham : Nous considérons toute l'industrie des guichets automatiques et toute l'industrie de la trésorerie comme nos concurrents. Et nous essayons de voir dans quelle mesure nous pouvons révolutionner et perturber cette industrie.
Narrateur : C'est Moe Adham. PDG de Bitaccess. BitAccess fournit des kiosques qui permettent aux gens d'acheter et de vendre des bitcoins. Vous pouvez mettre vos bitcoins et retirer de l'argent.
Moe Adham : Nos objectifs initiaux étaient assez simples. Nous voulons créer la meilleure société de guichets automatiques bitcoins au monde. Et rendre le bitcoin accessible et sûr pour chaque personne sur la planète.
Narrateur : Bitaccess a reçu un financement de Y Combinator, un accélérateur basé à Mountain View en Californie, qui lui a fourni des fonds de démarrage et de l'expertise pour faire décoller leur entreprise.
Moe Adham : Le personnel de Y Combinator était très intéressé de savoir ce que vous ne vouliez pas leur dire. Si vous aviez une démo et que vous vouliez la montrer à Y Combinator, ils ne veulent pas la voir. Si vous dites à Y Combinator que vous avez beaucoup de revenus, ils ne veulent pas en entendre parler. Ils veulent savoir ce qui pourrait mal tourner, et ils veulent s'assurer que vous savez dans quoi vous vous plongez.
Narrateur : Comment le fait d'être dans la Silicon Valley a-t-il façonné l'équipe BitAccess ? Apprenez-en davantage à la fin de l'émission. Pour consulter l'étude de cas sur la vidéo Bitaccess, visitez le site Web ie : huphen knowledgehub.ca
[Fin de la promotion]
Thierry : Comment pouvons-nous accélérer et exporter l'adoption des technologies émergentes et de la propriété intellectuelle canadiennes ? Croyez-le ou non, il y a de véritables organisations qui réfléchissent à ces questions ! Aujourd'hui, dans le cadre de Market Hunt, nous sommes rejoints par Suzanne Grant, chef de la direction de l'Alliance canadienne des technologies avancées. La CATA a été fondée il y a plus de 50 ans et a été dirigée par John Reid pendant 32 ans avant qu'il ne soit soudainement décédé en juin 2019. La vision de John était de faire du Canada le premier carrefour mondial de l'innovation et d'accroître sa compétitivité sur la scène mondiale. La nouvelle PDG, Suzanne Grant, a créé une vision actualisée de l'ACTA, prêchant la collaboration intersectorielle et sollicitant le soutien du gouvernement pour commercialiser les technologies mises au point au pays. Elle a eu du pain sur la planche avec la pandémie.
Suzanne Grant :
Pendant la COVID, les entreprises risquaient de perdre leur talent et leur propriété intellectuelle.
Nous avons encore beaucoup de travail à faire, en tant que pays, nous sous-capitalisons toujours nos entreprises. Nous avons tellement de capacités de talent dans ce pays. Nous avons des joueurs ambitieux. Il y a 13 000 entreprises technologiques qui ont été créées depuis plus de huit ans et qui contribuent 188 milliards de dollars à l'économie canadienne.
Thierry Harris : C'est le tiers du budget d'exportation du Canada.
Les 13 000 entreprises emploient 760 000 personnes et leur masse salariale annuelle s'élève à près de 35 milliards de dollars. Lorsque vous incluez les emplois en aval, ces innovateurs établis sont responsables de 4 millions d'emplois.
En mars 2020, les membres de l'ACTA se sont inquiets du gel des crédits d'impôt remboursables pour la RS&DE ou la RSDE. Le gel de 200 millions de dollars de demandes de RS&DE a ajouté plus d'incertitude au chaos économique. Le Canada a enregistré l'un des taux de pertes d'emplois les plus élevés parmi les pays riches de l'Ouest au cours de cette période.
Les entreprises technologiques, qui étaient en tête des taux d'embauche avant la pandémie, pourraient déterminer la rapidité de la reprise au Canada.
L'ACTA a réussi à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il débloque les crédits de RS&DE de 200 millions de dollars. Ils ont également demandé un fonds appelé un fonds de résilience et de rebond pour offrir des prêts sans intérêt partiellement remboursables aux entreprises novatrices qui ont déjà travaillé sur des crédits de RS&DE.
Suzanne Grant : C'est une idée vraiment effrayante quand on regarde l'impact de la COVID. Nous perdons certainement du talent et de la propriété intellectuelle, mais il y a aussi de nouveaux investissements dans la propriété intellectuelle et dans des choses quantiques et différentes. Quoi que nous puissions faire pour encourager de nouveaux départs, nous devons le faire parce que c'est le début de l'entonnoir, n'est-ce pas ? Ensuite, notre palier intermédiaire leur a dit de leur soutien pour qu'ils grandissent et se tournent. Très souvent, les entreprises ne se développent pas parce qu'elles manquent de liquidités, d'investissements. Les entreprises technologiques éprouvent des difficultés.
Thierry Harris : Ce n'est pas un bon signe pour le Canada qui compte sur ces entreprises technologiques pour une reprise rapide et durable. Pour produire une économie durable et pour avoir une reprise et une meilleure reconstruction, les entreprises technologiques canadiennes doivent investir dans la recherche et le développement fondamentaux afin de créer ces produits novateurs, de répondre à des besoins urgents dans les domaines des sciences de la santé, des changements climatiques, de la gestion des données, de la sécurité des TI, de l'électronique et aussi de la mission sociale pour construire des villes plus intelligentes ou créer des logements abordables. En fin de compte, les entreprises doivent faire des investissements pour être concurrentielles.
Suzanne Grant : Les investissements sont parfois très lourds. Ils sont parfois très coûteux et en fin de compte, lorsque vous faites de nouvelles choses, vous ne pouvez pas prédire exactement ce qui va fonctionner, donc c'est aussi un défi. Nous devons investir dans toutes sortes de parties de ce continuum d'innovation, à partir de l'ensemencement de nouveaux démarrages.
Thierry Harris : Les nouveaux départs s'ajoutent à la transformation des entreprises canadiennes qui ont besoin de numériser leurs modèles pour être compétitives dans une économie de l'innovation.
Suzanne Grant : Nos modèles financiers sont toujours physiques. C'est un autre obstacle à la croissance plus rapide de nos entreprises technologiques. Nous devons absolument nous concentrer également sur les entreprises en croissance, mais ce n'est pas l'une malgré l'autre. C'est une formule qui comporte beaucoup d'inconnues. Je n'ai pas la boule de cristal, mais je pense que nous pouvons mieux comprendre cela si nous pouvons mieux saisir les données et Statcan est tout simplement merveilleux et un nouveau ministre des Finances qui comprend l'importance de la technologie et des affaires et de ces données, espérons-le, nous donneront une meilleure optique.
Thierry Harris : Grant croit qu'il doit y avoir un élément éducatif pour fournir à nos dirigeants les bons outils pour prendre des décisions qui favoriseront la croissance, le développement et la commercialisation des technologies produites par les entreprises canadiennes. En ce qui concerne les crédits d'impôt accordés aux entreprises canadiennes, nous devons évaluer les extrants de ces investissements, en termes de valeur d'exportation et de construction.
Suzanne Grant : L'ACTA s'insère vraiment dans un espace assez horizontal. Nous servons les entreprises qui sont établies. Ils ont déjà une adéquation produit-marché, mais ils ont tout de même un volet de recherche. Ils sont axés sur les sciences et la technologie. Ils s'alimentent toujours par l'entremise du Conseil national de recherches du Canada par l'entremise des universités ou font eux-mêmes de la recherche et du développement à l'interne.
Nous avons donc Bureaux.o pour vraiment voir ce qu'il faudra pour aider les dirigeants à se préparer pour l'avenir. Ainsi que de l'éducation pour aider les dirigeants du Canada aux niveaux fédéral, provincial et municipal à changer nos perspectives et notre prise de décision compte tenu de plus en plus d'inconnues.
Notre objectif est de réduire l'écart afin que le Canada soit globalement plus compétitif. Notre mandat, ce que nous essayons vraiment de faire, c'est de combler l'écart entre les investissements du gouvernement dans les technologies, la propriété intellectuelle et l'innovation, et les extrants.
Thierry Harris : Cette lutte aura un impact réel sur des choses bien au-delà de l'économie et de la compétitivité du Canada sur un marché mondial. Grant donne des précisions.
Suzanne Grant : La technologie est le moteur de tout. Elle est le moteur de notre défense, elle stimule notre économie, elle fait partie de nos vies. Comment intégrons-nous cela ? Personne ne peut prédire quelle technologie va vraiment prendre son envol et devenir la technologie concurrentielle prédominante. Cela rend les choses vraiment difficiles. La diversification de la technologie demeure très importante.
Thierry Harris : Pour réussir à commercialiser et donc à innover ces technologies, le Canada doit d'abord comprendre le continuum de l'innovation, du laboratoire universitaire à un produit commercial sur le marché.
Suzanne Grant : Regardez l'innovation comme un continuum. Cela commence par une idée qui pourrait être en laboratoire, qui pourrait être une idée progressive de la façon d'améliorer un processus. Cette recherche, cette propriété intellectuelle ou cette bonne idée, pour que cela devienne réellement une innovation, elle doit en arriver au point où elle sert d'autres penseurs innovateurs et que quelqu'un la rattrape et l'amène à un autre niveau, ou bien elle atteint ceux qui peuvent en bénéficier le plus.
Thierry Harris : Si les entreprises technologiques doivent faire preuve de compassion envers l'utilisateur final, elles doivent quand même agir davantage comme des requins pour perturber les marchés afin d'adopter leur technologie.
Suzanne Grant : Vous avez votre phase d'incubation d'idéations, puis les entreprises recherchent l'adéquation des produits sur le marché. Ok, c'est une bonne idée, mais est-ce que quelqu'un s'en fiche et est-ce qu'ils l'achèteront ? Il s'agira soit d'investir dans le cadre du démarrage, soit de vendre l'idée ou d'obtenir des investissements externes. Ensuite, à l'adoption sur le marché, pouvons-nous entrer dans plusieurs marchés et est-ce que cela va voler ? Lorsque les gens peuvent réellement utiliser ces idées, les nouvelles technologies, les nouveaux produits, les nouveaux services à leur plein potentiel, nous parlons maintenant d'innovation.
Thierry Harris : C'est une chose de parler d'innovation, mais c'est une toute autre chose de la mesurer. Et au Canada, nous pouvons mieux mesurer la façon dont nos produits d'innovation sont créés et comment ces extrants ont une incidence sur la grande économie. Grant donne des précisions.
Suzanne Grant : L'un des défis est que nous ne mesurons pas cela très souvent, n'est-ce pas ? Lorsque vous regardez les rapports économiques, vous voyez très rarement un secteur appelé technologie parce que la technologie est comme l'énergie qui vous coule dans les veines.
Je pense que nous sous-estimons la capacité que nous avons collectivement en tant que nation d'aller au-delà de parler d'une stratégie d'innovation et d'examiner vraiment ce que cela peut faire sur le plan économique pour notre pays. Nos innovateurs ont besoin de s'emparer du marché commercial avant que quelqu'un d'autre plus grand n'arrive fasse la même chose.
Cela signifie un meilleur rendement des investissements pour les Canadiens, une économie plus forte et une meilleure qualité de vie. Nous avons une qualité de vie vraiment privilégiée au Canada et pour maintenir cela, nous devons être à la fine pointe et dans la course à la technologie. C'est l'économie de l'avenir et nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers.
Thierry Harris : Le gouvernement peut et doit jouer un rôle à cet égard. Le résultat pourrait déterminer la prospérité de la nation.
Suzanne Grant : Nous devons être un peu plus organisés. Il doit y avoir des structures et des cadres qui nous permettent de nous unir.
En fait, les affaires croissent très rapidement et discrètement. Très souvent, je ne crois même pas que le gouvernement ait une image complète de ce à quoi cela ressemble.
Thierry Harris : L'écosystème de l'innovation semble trouble. Grant essaie de le décomposer pour nous.
Subvention Suzanne : Cela commence dans les centres universitaires, vous avez du financement sous forme de subventions par Mitacs pour que les étudiants universitaires travaillent avec l'industrie. C'est un excellent programme parce que l'industrie est à la fine pointe de la technologie et que nos étudiants à la maîtrise acquièrent une expérience réelle.
Et puis nous avons un certain nombre d'universités et d'instituts de recherche, vous avez ce qu'on appelle des incubateurs.
Ensuite, je crois, oh, mon Dieu, je crois que la pire fois que j'ai compté 150 accélérateurs à travers le pays a probablement augmenté la pire fois que j'ai compté 150 accélérateurs. Ils dépendent à peu près des subventions gouvernementales pour fonctionner, puis ils sont subventionnés par des commandites.
Ensuite, vous avez des organisations d'experts verticaux comme les Microsystèmes canadiens, qui examinent tout, les types de technologies matérielles.
Si vous voulez réellement cartographier l'écosystème sur ce continuum d'innovation, je voudrais parler de ces accélérateurs urbains ou urbains et des accélérateurs plutôt régionaux, alors nous avons un certain nombre de ce qu'on appelle des supergrappes.
Ce sont des grappes spécifiques à l'industrie, où ils rassemblent des partenaires industriels et de petits partenaires technologiques, c'est un programme relativement nouveau qui n'a pas encore tout à fait mûri. Cela traverse le pays.
Ensuite, nous avons une autre organisation appelée TECHNATION, et ce qu'ils font principalement, c'est travailler avec les grandes multinationales et avec le gouvernement. Nous les appuyons dans le cadre d'une initiative d'approvisionnement en ce moment également pour essayer de faciliter le processus, de mettre à jour et de moderniser la façon dont l'approvisionnement est effectué au gouvernement.
Ensuite, il y a le Conseil des innovateurs canadiens. Ce qu'ils font, c'est qu'ils ont 130 ou 150 membres qui sont ces fusées. Ces entreprises à fort potentiel pour atteindre ce statut de grande entreprise, comme les Shopify du monde entier. Ce genre d'entreprise.
Thierry Harris : Je pense qu'il est vraiment important que nous établissions simplement cette carte et que nous puissions vraiment l'apprécier parce que si nous ne savons pas ce que nous avons et que nous ne pouvons pas le mesurer, alors que faisons-nous tous ici ? Vous voyez ce que je veux dire ? Il est vraiment important que nous ayons une vue d'ensemble et que nous essayions de comprendre comment nous pouvons améliorer l'écosystème afin de l'optimiser. Il faut des multinationales, du gouvernement, des programmes universitaires, des programmes comme le Mitac ou le programme de RS&DE au Canada, c'est fantastique pour ce qui est de permettre à la R-D de faire partie de l'ADN de ces entreprises.
Je pense que si les Canadiens peuvent conserver cet esprit d'invention et marier cela avec un esprit de commercialisation de ces inventions, nous serons sur la bonne voie parce que, comme nous l'avons vu avec le Conseil, dont Jim Balsillie est un grand partisan, a récemment envoyé une lettre au premier ministre Trudeau, disant : hé, secouons un peu l'arbre ici et assurons-nous que nous ne manquons pas le bateau parce que le reste du monde évolue rapidement. Nous risquons de prendre du retard sur le plan de la qualité de notre économie et de la qualité des extrants que nous distribuons dans le monde à d'autres pays. Parce que franchement, le capital humain est quelque chose qui peut circuler à partir de différents districts de réglementation.
Il ne s'agit pas d'arbres et de creuser des choses dans le sol, il s'agit d'esprits intelligents qui se réunissent avec des gens d'affaires qui créent ensuite des entreprises qui desservent non seulement les Canadiens, mais aussi les marchés mondiaux. Et nous avons besoin d'une économie à la hauteur pour être compétitive dans cette nouvelle ère.
Pour aider le Canada à demeurer concurrentiel, l'ACTA met l'accent sur ce qui suit :
Suzanne Grant : Tout est intelligent, tout est connecté. Il passe des capteurs au cloud, comprend la 5G, comprend la sécurité, les mégadonnées, l'apprentissage profond et l'intelligence artificielle. Comment nous connectons tout dans notre monde, nous utilisons les données et nous apprenons plus intelligemment comment nous pouvons aborder tout, de la maintenance à la prévision des défis dans différents secteurs d'activité et dans nos constructions sociales également. Ensuite, nous mettons un autre accent sur la santé et l'autre sur l'énergie propre. Je pense qu'il est vraiment important de revenir à cette résolution pour l'humain, que tout ce que nous faisons est pour les gens ou la société de l'améliorer. Il y a des technologies qui perturbent et parfois elles donnent une mauvaise réputation à la technologie.
J'aime le mot que vous utilisez, était-ce amélioré ?
Thierry Harris : Oui.
Suzanne Grant : Comment la technologie peut-elle améliorer notre qualité de vie ? Nous avons beaucoup de problèmes mondiaux sur lesquels nous devons travailler. Nous avons des problèmes locaux. Je pense que la COVID nous a appris que nous devons tout aborder avec le cerveau, le courage et le cœur. Nous devons être courageux et audacieux. Nous devons être très introspectifs et intelligents et utiliser l'intellect et les idées des gens et nous devons également aborder cela avec compassion. Sinon, que faisons-nous ?
Thierry Harris : Le fait est que nous essayons de faire du bien à tout le monde. Je pense vraiment, Suzanne, que vous avez parlé récemment à quelques-uns des déménageurs qui ont fait des innovations sociales novatrices au sein de la communauté autochtone et des éléments d'infrastructure vraiment fondamentaux dont nous avons besoin pour mettre en réseau notre économie et nous assurer qu'il n'y a pas d'écart entre les démunis et les démunis.
Je pense que c'est rafraîchissant et que nous devrions avoir davantage de conversations de ce genre. Dans le monde d'aujourd'hui, vous dites comment les leaders communautaires et les éducateurs peuvent-ils se préparer à un monde où la technologie n'a même pas encore été inventée. Comment pouvons-nous enseigner pour cette perturbation chaotique qui s'annonce ? Comment pouvons-nous préparer les gens à cela ? Qu'avez-vous vu dans votre expérience qui pourrait aider les écosystèmes ou les carrefours, comme ils les appellent, ou les grappes à être prêts pour cette mission qui consiste à préparer la prochaine génération de capital humain à être prête pour des emplois qui n'ont pas encore été inventés avec des technologies qui n'ont pas encore été commercialisées ?
Suzanne Grant : Bien que nous ne puissions pas dire l'avenir et ce qui va être adopté, si vous assistez à un festival de démarrage ou que vous allez dans les laboratoires d'universités, ce qui est intéressant, c'est que la plupart des technologies mettent un certain temps pour atteindre ce qu'on appelle des niveaux de préparation technologique. Si vous êtes en contact et que vous savez ce qui se passe dans les laboratoires de vos centres de recherche et universités, vous savez ce qui va arriver.
Les défis sont en grande partie liés à la façon de le simplifier et de prédire ce qui va avoir un impact. Je pense qu'au fur et à mesure que nous avançons, nous devons changer notre façon de penser où nous sommes plus agiles et flexibles pour résoudre - Vous savez cette vieille expression dans votre classe de mathématiques, résoudre pour X.
Au fur et à mesure que la technologie évolue, tout notre tissu social évoluera également. Il y a beaucoup de similitudes entre la façon dont un artiste regarde le design thinking et la façon dont un ingénieur aborde l'Agile.
Je pense que nous avons juste besoin de beaucoup d'imagination. Nous ne pouvons pas aller profondément dans nos silos. C'est pourquoi la résolution pour l'humain a toujours été un de mes mantra. Nous devons rappeler aux gens qui vont vivre avec cette technologie, quel sera l'impact que cela aura sur nos vies ? Nous avons besoin d'une vision plus panoramique de haut niveau avec de vrais experts qui peuvent nous aider à nous renseigner simplement sur les boîtes noires sur lesquelles nous devons penser.
Nous n'avons pas besoin de réfléchir à la façon dont les choses fonctionnent, mais nous devons réfléchir à l'impact de ces nouvelles découvertes, inventions et innovations. Nous avons beaucoup à faire pour innover pour nos sociétés. Le Canada a une assez bonne structure politique. Ce n'est pas parfait, il n'y a pas de structure parfaite, mais il y a du travail à faire. Il y a tellement de travail à faire. Cela va bien au-delà de la technologie. Là où la technologie peut nous aider à le faire, tant mieux. Comment pouvons-nous mettre les plus grands penseurs de notre pays en contact avec les plus grands penseurs du monde pour vraiment unir leurs efforts et aider à bâtir un avenir meilleur pour le Canada ? Nous avons ces gens.
Vous seriez surpris de voir combien de ces leaders technologiques sont vraiment des philosophes de notre époque. Ils réfléchissent à la façon dont les technologies vont changer notre façon de vivre ensemble. Et nous avons tellement de travail à faire. Je pense qu'il y a 120 millions de personnes plongées dans la pauvreté à cause de la COVID. Nous devons partager et nous devons toujours être audacieux. C'est une belle expérience.
Thierry Harris : Donc c'est tout pour notre émission d'aujourd'hui, les amis. Suzanne et moi avons beaucoup parlé de la façon dont le Canada se regarde dans le miroir et de ce que nous voyons en nous regardant en arrière. La clé ici est peut-être de comprendre comment nous nous percevons et une fois que nous aurons diagnostiqué cela, nous pourrons commencer à appliquer les traitements appropriés nécessaires pour favoriser des technologies durables et rentables, qui sont par définition novatrices.
Narrateur : Et maintenant un dernier mot de notre commanditaire, le IE-KnowledgeHub. IE-Knowledge Hub est un site Web dédié à la promotion de l'apprentissage et des échanges sur l'entrepreneuriat international.
Si vous êtes un professionnel de l'éducation à la recherche de contenu de cours, un chercheur universitaire à la recherche de matériel de recherche ou une personne intéressée par l'innovation commerciale, consultez IE-Knowledge Hub.
Reprenons là où nous nous sommes arrêtés pour Bitaccess, une société de guichets automatiques Bitcoin. Ils viennent de recevoir un financement de démarrage de Y Combinator.
Justin Kan : Lorsque je leur ai parlé lors de l'entrevue, j'ai été vraiment impressionné par votre vision de la question et par la façon dont ils ont exprimé la demande des consommateurs, et ce qu'ils avaient fait, les progrès qu'ils avaient réalisés jusqu'à présent. Ils avaient effectivement itéré leur matériel plusieurs fois en quelques mois seulement après le démarrage. Et c'était vraiment impressionnant pour moi. Nous aimons financer des gens implacables. Nous aimons financer les pirates informatiques. Et je me suis dit que ces gars sont intelligents qui, vous savez, vont s'en tenir à ça, donc nous devrions absolument les financer.
Narrateur : C'est Justin Kan, créateur de Twitch TV et ancien associé de Y Combinator. Justin a vu le potentiel de l'équipe Bitaccess et a décidé de leur donner une chance. L'entreprise a déménagé temporairement en Californie pendant 3 mois tout en développant ses applications matérielles et logicielles.
Moe Adham : Le fait d'être accepté dans Y combinator nous a beaucoup aidés. Je veux dire, vous avez 85 autres entreprises en démarrage qui essaient toutes de devenir la prochaine grande entreprise. Et c'est vraiment magique parce que vous rencontrez certaines des personnes les plus intelligentes au monde dans une seule pièce. Et c'est très rare que vous ayez ce genre d'occasion.
Narrateur : Bien qu'ils aient obtenu du financement de Y combinator, Bitaccess a de nombreux défis à relever. L'équipe fondatrice est restée réaliste quant à ce qu'elle s'apprêtait à s'engager.
Moe Adham : Nous sommes à une trentaine de kilomètres de l'endroit où Google, Facebook et Twitter ont tous commencé. Et quand vous êtes si près d'eux, vous voyez en quelque sorte qu'il y a un million de carcasses d'entreprises en démarrage qui n'ont pas été aussi grosses. Et cela vous fonde vraiment, cela vous permet de savoir que vous n'êtes pas spécial, que c'est pratiquement impossible et que vous allez probablement échouer.
Narrateur : Vous avez écouté des segments de l'étude de cas BitAccess, disponible sur IE-KnowledgeHub. Pour en savoir plus sur le parcours de BitAccess, regardez leur dossier complet gratuitement à ie hyphen knowledge hub point ca.
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Market Hunt est produit par Cartouche Media en collaboration avec Seratone Studios à Montréal et Pop Up Podcasting à Ottawa. Market Hunt fait partie du réseau IE Knowledge Hub. Le financement de ce programme provient du Conseil des ressources en sciences humaines du Canada. Producteurs exécutifs Hamid Etemad, Université McGill, Faculté de gestion Desautels et Hamed Motaghi, Université du Québec en Outaouais. Producteur associé Jose Orlando Montes, Université du Québec à Montréal. Producteurs techniques Simon Petraki, Seratone Studio et Lisa Querido, Pop up Podcasting. Afficher le consultant JP Davidson. Oeuvre de Melissa Gendron. Voix Over : Katie Harrington. Vous pouvez consulter les études de cas du IE-Knowledge Hub sur BIOTECanada ainsi que d'autres cas à l'adresse suivante : hyphen knowledgehub.ca. Pour Market Hunt, je suis Thierry Harris, merci de m'avoir écouté.
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